Pierre Mauroy, maire de Lille, ancien Premier ministre, répond ainsi aux associations par un courrier du 24 avril 1999 : Je maintiens aujourdhui, en réponse à votre démarche, mon appréciation sur le sujet, à savoir que la présence de prostituées en Centre Ville, en particulier avenue du Peuple Belge, ne pouvait plus être tolérée, en raison notamment des divers troubles à lordre public que leur concentration, dans un secteur dhabitat dense, provoquait. Mais je persiste également à penser que cette décision ne devait pas aboutir au simple déplacement du problème et à renforcer la précarité sociale et sanitaire des personnes.. Le Préfet de Région Alain Ohrel répond quant à lui, le 30 janvier 1999, après avoir rappelé lensemble du dispositif quil a mis en place puisque lÉtat nentend pas se dérober à son devoir de solidarité, que Sagissant du problème que vous soulevez, vous nêtes pas sans savoir que la population domiciliée au voisinage du Palais de Justice a saisi les représentants de la Justice, de la municipalité et de lordre public. De surcroît, lexercice de lactivité prostitutionnelle, qui ne possède pas, hormis les cas prévus par la loi, un caractère délictueux, porte atteinte à la tranquillité publique et au symbole que représente la Justice. Les instructions données par le Préfet Délégué, ont me semble-t-il, apporté une première réponse à la nécessaire solidarité dont doit bénéficier cette population indépendamment des exigences requises par la gestion de lordre public.. Nous en reparlerons. Mais indiquons quen 1996, les statistiques de la Brigade de répression du proxénétisme donnent, par le Service régional de police judiciaire SRPJ de Lille, pour la région Nord-Picardie, un pourcentage daugmentation de la prostitution notoire des plus frappants de 93,1 entre 1995 et 1996. On passe ainsi à Lille à 386 personnes reconnues comme prostituées. La comptabilisation se faisant à partir dune logique de stock, qui contrairement à la logique de flux, additionne les données sans questionner leurs variations, cette augmentation ne rend sans doute pas compte des réalités sur le terrain. Par ailleurs, le sentiment dêtre envahi par la prostitution ne repose pas seulement, nous le verrons également, sur des données quantitatives. Mme Volotchkova, une danseuse médiatique très controversée, limogée du Bolchoï en 2003, a lancé ses accusations dimanche lors dune émission sur la chaîne de télévision NTV. Elles les a répétées depuis sur les ondes de plusieurs radios. Quand les victimes avaient des blessures ouvertes, elles étaient présentées à des chiens qui les dévoraient quasiment vivantes, a-t-il précisé, en détaillant les méthodes de torture pratiquées dans ce quartier, baptisé le Bronx. Cruches dacide sanctionne désormais les clients des prostituées dont lâge deux et six ans, assorti dune amende comprise entre 500 000 et Une femme, seule en scène, déambule entre les tables dun cabaret inventé pour loccasion. Elle parle à la première personne, raconte, interpelle, invente celle qui dit avec des mots crus, simples et directs sa vie et son métier de prostituée. 2 Censo de población de 1899, tabla VII, Proporción de población por sexo, nacionalidad general y col Marseille, la bonne mère et surtout ses calanques. Pas besoin daller à lautre bout du monde pour trouver des petits coins de paradis. Formation Violences au sein de la police : ces pistes qui pourraient aider à améliorer la déontologie de linstitution 25 Il est important de ne pas raccourcir la dénomination de cette association, étant donnée son histo à faire sortir une autre personne du territoire national pour que cette Islam, wherein the women are coerced to wear the hijab.. Sergio, 40 ans, ancien de Médecins sans frontières, est depuis cinq ans lun des quatre médiateurs culturels dEmergency, cette institution italienne pour les zones de guerre. Des locaux flambant neufs, un médecin, deux infirmiers. Les vendredis, leur van distribue préservatifs et seringues. Sergio fait aussi de la prévention. Depuis le début de lannée, ce sont chaque mois une centaine de nouvelles filles qui se présentent pour un diagnostic médical, explique-t-il. Cent quatorze en août. Pas de mineures sur les trottoirs. Elles seraient aussitôt dénoncées. La mairie de Castel Volturno en loge vingt dans des familles. Les filles qui arrivent sont de plus en plus jeunes, poursuit néanmoins Sergio. Elles pensent que de simples antibiotiques suffisent à éviter les MST ou le sida. Certaines lont attrapé en Libye, où elles ont été violées. Cest le prix à payer pour franchir les barrages. Depuis janvier dernier, Emergency a pratiqué 116 avortements. Ce qui suppose quil y en a bien plus dans les hôpitaux, estime Sergio. Sans parler des IVG clandestines, dans les connexion-houses. Pour perdre leur enfant, les filles avalent à haute dose du Cytotec, un anti-acide gastrique. Sergio désespère de pouvoir les sortir de cet esclavage. Les maisons de protection de la région sont débordées. Plus une seule place.
sociale que les salariés ou que les travailleurs indépendants, Aix : Patrick Salameh face à ses multiples contradictions
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